La réforme fiscale se poursuit en 2025, marquée par une augmentation notable des surtaxes locales sur la taxe d’habitation. Tandis que les résidences principales ne sont plus concernées par cet impôt, les propriétaires de résidences secondaires font face à des factures alourdies.
Une taxation inéluctable pour les résidences secondaires
Depuis 2023, la taxe d’habitation ne s’applique plus uniquement qu’aux résidences secondaires et aux logements vacants, touchant ainsi environ 4 millions de Français. En 2024, le montant moyen de cet impôt a atteint 1 125 euros, en hausse par rapport aux 1 001 euros en 2023.
La montée des surtaxes locales
D’après la Direction générale des finances publiques (DGFiP), 44,1 % des communes en zone tendue, soit 3 690 au total, appliqueront une majoration de la taxe d’habitation en 2025, contre 39,5 % l’année précédente. Les taux de majoration peuvent aller de 5 à 60 % selon les décisions des municipalités.
| Année | Pourcentage de communes appliquant une surtaxe |
|---|---|
| 2024 | 39,5% |
| 2025 | 44,1% |
Pour les contribuables, les avis concernant cette taxe sont disponibles depuis le 3 novembre pour ceux non mensualisés, et les paiements doivent être réalisés avant le 15 décembre, sauf pour les prélèvements automatiques prévus au 29 décembre.
Des hausses conséquentes dans les zones touristiques
Une majorité de communes touristiques, telles qu’Arcachon, La Rochelle et Lège-Cap-Ferret, ont pris la décision d’instaurer une surtaxe maximale de 60 %. Ces décisions pourraient générer des recettes considérables pour les budgets communaux. À Arcachon, on prédit près de 3 millions d’euros de revenus supplémentaires, tandis qu’à Lège-Cap-Ferret, cela pourrait atteindre un million d’euros.
Évaluation des surtaxes dans différentes communes
- Arcachon : +60%
- La Rochelle : +60%
- Lège-Cap-Ferret : +60%
- Mers-les-Bains : +30%
- Villers-sur-Authie : +40%
- Fort-Mahon-Plage : +15%
Dans ces zones, cette fiscalité est mise en place pour décongestionner un marché immobilier saturé par les résidences secondaires et encourager l’accès à des logements pour l’année entière.
Une mesure divisive, mais nécessaire pour des finances locales saines
La surtaxe sur la taxe d’habitation apporte aux communes une source de financement pour des équipements comme les crèches, écoles et logements sociaux. Par exemple, à Lège-Cap-Ferret, les recettes de la taxe sont destinées à la construction de logements à loyers modérés. Toutefois, cette initiative suscite des réactions mitigées dans certaines localités. Mers-les-Bains, où plus de 60 % des habitations sont des résidences secondaires, voit des habitants craindre un effet dissuasif sur les propriétaires.
| Commune | Pourcentage de résidences secondaires | Surtaxe |
|---|---|---|
| Mers-les-Bains | 60% | +30% |
| Villers-sur-Authie | 70% | +40% |
| Fort-Mahon-Plage | 65% | +15% |
En 2024, les municipalités ont perçu près de 3,9 milliards d’euros grâce à cette taxe, un montant en-deçà des 22 milliards générés avant la réforme. Malgré tout, ces fonds demeurent essentiels pour soutenir les budgets locaux, surtout face à une diminution des aides de l’État.
Pour plus d’informations sur la fiscalité locale, découvrez des ressources pertinentes sur la taxe d’habitation et les implications sur les résidences secondaires. Les enjeux fiscaux sont cruciaux pour l’avenir des impôts locaux et le bien-être des collectivités.
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